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Ateliers d'écriture avec Julia Deck

Ateliers d'écriture avec Julia Deck

Chaque mercredi du mois d’avril, Julia Deck anime un atelier d'écriture à l’Imec, ouvert à toutes et à tous. L’autrice s’appuie sur un principe d'écriture au cœur de son prochain roman : raconter un même évènement avec différents points de vue. Une écriture polyphonique collective, alimentée par une pluralité de narrations en kaléidoscope. Un cadre posé au départ, ouvert à des scénarios libres et expérimentaux. Une expérimentation collective à petite échelle au sein de l’Imec, avec le groupe constitué pour l’occasion. En fin de cycle, les participants sont invités donner vie à leurs textes sous la forme d’une lecture.

Mercredi 9, mercredi 16, mercredi 23 et mercredi 30 avril à l’Imec.
Gratuit
Engagement pour les quatre ateliers.
Inscription : reservation@imec-archives.com

Julia Deck, romancière, lauréate du Prix Médicis 2024 pour Ann d’Angleterre est en résidence à l’abbaye d’Ardenne du 17 février au 14 mars puis du 8 au 30 avril. Reconnue pour ses fictions qui empruntent leur forme au roman noir, les œuvres de Julia Deck sont, avant tout peut-être, des satires de nos sociétés contemporaines. Ainsi Propriété privée et Monument national, tous deux publiés aux éditions de Minuit en 2019 et en 2022, sont des récits dont l’humour pinçant possède une fonction révélatrice – soulignant autant les dissensions sociales que les ségrégations spatiales. Ann d’Angleterre (Seuil, 2024) constitue une bouleversante irruption du « je » et du récit biographique dans son œuvre, une rupture dans la forme mais une permanence dans le maniement de l’ambiguïté littéraire.

Sa résidence sera consacrée à l’écriture d’un texte, dont le titre provisoire est Coup d’État. Ce roman décrira une famille – les parents et leurs deux enfants – qui, durant la préparation d’une fête d’anniversaire, sont surpris par l’irruption dans leur vie de l’histoire politique. Ils sont condamnés, alors que leurs possibilités d’aller et venir se restreignent progressivement suite à la nouvelle donne gouvernementale, à être les spectateurs passifs d’une rupture politique se déroulant pourtant à proximité immédiate. Tout se passe par écrans interposés.

Crédits photographiques : Hélène Bamberger