Aller au contenu
Recherche
La collection de l'IMEC

Vitez, Antoine (1930-1990)

image for Vitez, Antoine (1930-1990)

Né à Paris en 1930, Antoine Vitez est metteur en scène, pédagogue, poète et traducteur, il dirigea le Théâtre des Quartiers d'Ivry (1972-1981), le Théâtre national de Chaillot (1981-1988), puis fut nommé administrateur de la Comédie-Française jusqu'à sa disparition brutale en 1990. Collaborateur de Louis Aragon entre 1959 et 1961, membre du Parti communiste jusqu'en janvier 1980, son œuvre théâtrale fut marquée à la fois par l'affirmation d'un art engagé, inscrit dans l'histoire, et par la volonté de renouveler le répertoire des formes dramatiques au travers de soixante-six mises en scène, parmi lesquelles Électre , Faust, Phèdre, Catherine (d'après Les Cloches de Bâle d'Aragon), Tombeau pour cinq cent mille soldats, Le Soulier de satin... Il est l'auteur d'une œuvre poétique remarquée ( La Tragédie, c'est l'histoire des larmes , 1976 ; L'Essai de solitude , 1981), reprise avec de nombreux inédits chez P.O.L en 1995. Ses Écrits sur le théâtre ont été publiés en cinq volumes (1994-1998), sous la responsabilité scientifique de l'IMEC.


Présentation du contenu :
Le fonds comprend un grand ensemble de textes annotés - remarques préparatoires et notes de mises en scène sous forme de cahiers, journaux de travail ou liasses manuscrites, d' Électre (1966) à La Vie de Galilée (1990), ainsi qu'une importante correspondance avec des collaborateurs. S'y ajoutent les archives d'Antoine Vitez poète et traducteur, ainsi que les dossiers de gestion des différents théâtres dont il fut le directeur. Des dossiers de presse et des archives audiovisuelles complètent ce fonds. Antoine Vitez avait lui-même préclassé ses archives en catégories distinctes : activité professionnelle et publique, archives de vie intime et privée, ces dernières correpondent au dossier biographique.



Retrouvez la fiche et le plan de classement sur le portail des collections :

'Vitez, Antoine (1930-1990)'

Tout savoir sur les modalités pour consulter les archives de l’Imec.


Pour aller plus loin :