Rochefort, Christiane (1917-1998)
En 1958, Christiane Rochefort obtient un succès retentissant avec Le Repos du guerrier , premier roman porté peu après à l'écran par Roger Vadim, récit audacieux qui met en scène une jeune femme bourgeoise en rupture avec son milieu. En rébellion constante contre toutes formes d'abus de pouvoir y compris celui du langage, elle s'attache à les dénoncer dans son œuvre avec acuité et insolence. Qu'ils traitent d'aliénation sociale Les Petits Enfants du siècle (1961) ; Les Stances à Sophie (1963) ; Encore heureux qu'on va vers l'été (1975) ; Les Enfants d'abord (essai, 1976), ou sexuelle Printemps au parking (1969) ; Quand tu vas chez les femmes (1982) ; La Porte du fond (prix Médicis, 1988), ses écrits toujours précurseurs dérangent les conventions d'une société hypocrite. Elle recrée la langue à travers toute son œuvre, en particulier dans Une rose pour Morrison (1966) et Archaos (1972). Christiane Rochefort bouscule le genre autobiographique avec Ma vie revue et corrigée par l'auteur (1978) et explore dans C'est bizarre l'écriture (1970) "ce qui se trame entre l'écrivain et son papier". Ses recueils Le Monde est comme deux chevaux (1984), Adieu Andromède et Conversations sans paroles (1997) sont autant de poèmes en prose où se déclinent humour, révolte et lucidité.
Présentation du contenu :
Le fonds contient ses dossiers de travail, les manuscrits de son œuvre littéraire, de ses articles ainsi que les versions scénarisées de ses romans. On retrouve également ses traductions depuis l'hébreu des oeuves d'Amos Kenan. Les dossiers de correspondances sont rassemblés autour de la publication de ses livres. Des dossiers de presse complètent cet ensemble.
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'Rochefort, Christiane (1917-1998)'
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