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La collection de l'IMEC

Parlement international des écrivains

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En juillet 1993, à la suite de l'assassinat de l'écrivain algérien Tahar Djaout, une soixantaine d'écrivains réunis à Strasbourg, à l'initiative du Carrefour des littératures animé par Christian Salmon, lancent un appel afin de créer une structure internationale capable d'organiser une solidarité concrète avec les écrivains victimes de persécutions. Le Parlement international des écrivains voit le jour en novembre 1993. Association régie par la loi 1901 dont le bureau exécutif compte Adonis, Breyten Breytenbach, Jacques Derrida, Édouard Glissant, Salman Rushdie, Christian Salmon et Pierre Bourdieu, il va se donner pour tâche de contribuer à créer de nouveaux espaces de liberté, d'échange et de solidarité pour défendre la liberté de création partout où elle est menacée. Présidé par Salman Rushdie (1994-1997), puis Wole Soyinka (1997-2000) et par Russell Banks (2000-2003), le Parlement va rapidement mettre en place un réseau de villes-refuges tout en engageant des enquêtes et des recherches sur les nouvelles formes de censure. Il se dotera de deux instruments de diffusion : une revue internationale, Autodafé , éditée simultanément en huit langues, et un site Internet qui entend favoriser la traduction et la circulation des œuvres censurées. En 2003, le Parlement international des écrivains s'efface au profit du Réseau international des villes-refuges et de sa revue Autodafé .


Présentation du contenu :
Le fonds regroupe des dossiers de presse, des dossiers sur la censure, sur les écrivains membres du Parlement international des écrivains, sur les villes-refuges et sur les manifestations organisées par le Parlement. Il comprend également les archives de la revue Autodafé ainsi que ses numéros publiés en plusieurs langues.



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'Parlement international des écrivains'

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