Aller au contenu
Recherche
La collection de l'IMEC

Salon des Réalités Nouvelles

image for Salon des Réalités Nouvelles

L'exposition des Réalités nouvelles conçue par Robert et Sonia Delaunay à la galerie Charpentier en septembre 1939, a donné son nom à l'association Salon des réalités nouvelles, crée en 1946 par Fredo Sidés, son premier président. Le Salon des réalités nouvelles se substitue à l'association "Abstraction-Création" (1931-1936). En 1953, René Massat, puis Robert Fontené de 1956 à 1980 deviennent les présidents. Le Salon se tient au Musée d'art moderne de la ville de Paris. Après 1968, toujours sous la présidence de Robert Fontené, le salon prend la forme d'une association d'artistes qui fait de lui un lieu d'affirmation de la peinture en général et de l'abstraction en particulier. A la fin des années 1970, la raréfaction du public et un nombre limités d'artistes amène le Salon à s'interroger sur sa survie. Il se tient alors au Parc Floral de Vincennes et dans différents lieux dont le Musée du Luxembourg. À partir de 1980 sous l'impulsion de Jacques Busse (1981-1994), le salon devient un lieu dédié à la "Permanence de l'Abstraction " ; l'abstraction géométrique retrouve une section autonome. Guy Lanoë, président de 1995 à 2004, ouvre une nouvelle période marquée par le rétablissement économique de l'association et une réception de l'abstraction renouvelée chez les amateurs de peinture. Le Salon se tient alors à l'Espace Eiffel-Branly (1994-2000) et à l'Espace Auteuil (2001-2003). Sous la présidence de Michel Gemignani (2005-2007), puis de Olivier di Pizio (2008- &), le Salon se diversifie, ouvre de nouvelles perspectives augmentent le nombre de participants, montrant s'il en était besoin l'actualité de l'abstraction.


Présentation du contenu :
Ce fonds se compose de la correspondance épistolaire qu'ont entretenue les participants avec le comité directeur du Salon, celle-ci allant du simple règlement de cotisation à l'échange de points de vue sur la cration ou sur l'actualité artistique. On trouve également les procès-verbaux des séances du comité qui représentent une source fondamentale d'information, tant pour la compréhension du fonctionnement du Salon que pour la connaissance des problèmes qu'il a rencontrés et des polémiques qui y ont éclaté. A ce vaste ensemble s'ajoutent les livrets publiés dès le premier Salon et qui incluent la liste des exposants et de leurs oeuvres. Il faut aussi compter les cahiers Réalités Nouvelles édités de 1947 à 1956, et qui furent d'une importance fondamentale pour la propagation de la renommée du Salon à l'étranger. Ces cahiers réunissent des reproductions d'oeuvres de certains exposants accompagnés de textes théoriques, de considérations esthétiques, mais aussi de citations de philosophes, d'écrivains, de poètes, d'artistes et de compositeurs de renom. Le fonds d'archives comprend également un corpus photographique considérable d'oeuvres ou de portraits d'artistes destinés aux cahiers puis aux livrets à partir des années 1960. Pour les dix premières années du Salon, des dossiers comportant les articles parus dans la presse sur ses manifestations constituent une source d'information précieuse. Ce fonds permettra de saisir le rôle majeur que le Salon des Réalités Nouvelles joua dans l'histoire de l'art abstrait, de cerner davantage son identité, ses engagements, ses affirmations et ses contradictions. Il aidera également à mieux connaître les trente dernières années de vie du Salon des Réalités Nouvelles qui n'ont jamais fait l'objet d'une étude et durant lesquelles se sont investis des individus dont l'histoire reste à écrire.



Retrouvez la fiche et le plan de classement sur le portail des collections :

'Salon des Réalités Nouvelles'

Tout savoir sur les modalités pour consulter les archives de l’Imec.