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La collection de l'IMEC

Germain, Sylvie (née en 1954)

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Crédit photographique : Jacques Sassier/Gallimard

Romancière et essayiste, Sylvie Germain, née en 1954 à Châteauroux, a accompagné durant toute son enfance les déplacements de sa famille, notamment en Lozère et dans les Vosges, au gré des affectations de son père, sous-préfet. Dans les années 1970, elle poursuit des études de philosophie à la Sorbonne, puis à l'université de Nanterre. Dirigés par Emmanuel Lévinas, dont l'enseignement la marque profondément, ses travaux portent sur la notion d'ascèse dans la mystique chrétienne, et sa thèse de doctorat concerne le visage ("Perspectives sur le visage. Trans-gression ; dé-création ; trans-figuration"). Après la rédaction de quelques nouvelles, elle entame une saga familiale de plus de huit cents pages avec Le Livre des nuits (Gallimard, 1984), suivi de Nuit d'ambre (1987). Ces livres remporteront, ensemble, six prix littéraires. Son roman suivant, Jours de colère , écrit durant un long séjour dans un pays qui la marque profondément, la Tchécoslovaquie, obtient en 1989 le prix Femina. À partir de cette date, son œuvre alterne romans ( La Pleureuse des rues de Prague en 1991, Immensités en 1993, Tobie des marais en 1998 ; tous publiés chez Gallimard), essais sur l'art ( Vermeer , éditions Flohic, 1993 ; Patinir , éditions Invenit, 2010), récits biographiques ( Etty Hillesum , éditions Pygmalion, Gérard Watelet , 1999), récits de voyages ( Cracovie à vol d'oiseaux , éditions du Rocher, 2000), poésie et nouvelles ( Couleur de l'Invisible , éditions Al Manar, 2002), sans que son univers propre et le foisonnant imaginaire qui est le sien ne soient altérés par cette traversée des genres. Tous ses livres portent la marque d'une démarche qui ne démêle pas les liens du sacré, du merveilleux et du quotidien d'une interrogation inquiète sur le sens de l'existence, la question du mal et le silence de Dieu. Hantés par le souvenir de la Shoah et les thèmes de la mémoire et de l'oubli, les grands romans de la période suivante, La Chanson des mal-aimants (Gallimard, 2002, qui obtient deux prix littéraires), Magnus (Albin Michel, 2005, prix Goncourt des lycéens), L'Inaperçu (Albin Michel, 2008), comme les essais qui les accompagnent, donnent à cette oeuvre secrète et méditative, écrite dans une langue à la fois savante et frémissante, classique et traversée de sourdes fulgurances, une vaste audience et lui procurent une place au premier rang des auteurs de sa génération.


Présentation du contenu :
Ce fonds ne comporte pas de manuscrits des œuvres de Sylvie Germain, mis à part quelques articles sous forme de tirés à part ou textes imprimés dans des revues. Il est composé de courrier des lecteurs, dossiers de presse, émissions radiophoniques et d'une bibliothèque d'études.



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