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Matières premières

Le livre pendant l'Occupation

1. La pression de Vichy

Convention sur la censure des livres

Convention sur la censure des livres, qui sera imprimée par le Syndicat des éditeurs à la suite de ses accords avec les autorités d'occupation, et diffusée à partir du 4 octobre 1940 : elle définit les conditions dans lesquelles les maisons d’édition peuvent reprendre leur activité en zone occupée et précise que tout ouvrage à paraître, susceptible ou non de « nuire au prestige et aux intérêts allemands », devra désormais être envoyé, pour examen, au groupe « Schrifttum » [littérature] de la Propaganda-Staffel, 52, avenue des Champs-Élysées…

Jusqu’à la fin de l’Occupation, le contrôle exercé sur les éditeurs par les autorités d’Occupation demeurera très ferme. Ainsi, au début de l’année 1944, on pourra encore lire dans La Bibliographie de la France : « Nous rappelons aux éditeurs de la zone occupée qu'ils ont l'obligation très stricte de se conformer aux conditions de la Convention de Censure. Un cas récent d'infraction vient d'entraîner des sanctions prises par les Autorités d'occupation à l'égard de l'éditeur, qui s'est vu supprimer la répartition de papier prévue pour lui au titre du mois de décembre. De nouvelles infractions entraîneraient d'autres sanctions plus graves et, éventuellement, la révision de la Convention de Censure. »

Archives Hachette/Imec