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Matières premières

Coupures surréalistes

2. La liberté

Le 14 juillet 1966, en ouverture de sa conférence à la décade de Cerisy-la-Salle sur Le Surréalisme dirigée par Ferdinand Alquié, Jean Schuster déclarait : «  Mesdames, Messieurs, le surréalisme se distingue des courants de la pensée révolutionnaire, antérieure ou contemporaine, par son pessimisme fondamental quant au destin de la liberté. Cela tient non pas tant aux expériences que les surréalistes ont vécues au même titre que d’autres, mais profondément à ce que, d’une part, le surréalisme n’est pas un humanisme et, d’autre part, à ce que le rationalisme, généralement tenu pour une force d’émancipation est, à son regard, le plus accompli des systèmes d’oppression de la pensée. »