Titi a quatorze ans lorsqu’elle ouvre son premier cahier de « Je t’aime » adressé à Jean-Luc qui en a dix-sept. Nous sommes en 1961. C’est le début d’une aventure et le destin d’un grand amour. Titi Parant et Jean-Luc Parant ont chacun une œuvre de sculptures, d’écriture, de dessins ou de collages. Et ensemble, ils ont écrit, gravé, peint et bricolé une sorte de journal intime de leur histoire. Ici, le poème de Titi prend, littéralement, la mesure du temps et scande la pulsation de l’amour. Et là, le texte de Jean-Luc, coule à en perdre le souffle dans les sinuosités de l’attachement amoureux. La rencontre de ces textes est comme le champ-contrechamp burlesque de toute déclaration d’amour.