Claude Royet-Journoud a toujours lu les textes d’Anne-Marie Albiach dans la proximité la plus intense. Il compte les répétitions, Anne-Marie Albiach rature. Le 11 février 2007, Anne-Marie Albiach me dit : « Claude a un savoir inné. De même que je n’ai jamais discuté de ses livres avec lui. Quand je lui dis que j’ai relu Le Renversement, il me dit : “Ah bon ! Pourquoi ?” Mais Claude a une lecture innée. Autant il peut discuter très profondément sur un livre, autant sur ce que j’écris il ne discute pas. » Mais elle rature.
« Elle – Anne-Marie – /détruit le poème/à travers quoi elle coupe – ronge » écrit Cid Corman.
Francis Cohen