Toutes les figures du désir sont dans l’œuvre d’Hervé Guibert. Les plus émues, les plus rageuses, les plus rouées. Les plus vivaces et les plus mortelles. Écrivain et photographe, l’auteur de La Mort propagande (1977), de Fou de Vincent (1989) ou de À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990) a fait de sa vie, de son corps et de sa mort un seul texte. Journal intime, correspondance, romans et nouvelles… l’écriture de Guibert enregistre en temps réel et en figures recomposées les vérités du désir le plus cru et de l’amour le plus nu. C’est une écriture de soi toujours adressée à l’autre, dédiée à son absence, à son manque, à sa marque.