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Au Rouquet

Au Rouquet

« j’ai commis envers toi/de par mon insuffisance/ce lapsus » État

Au Rouquet – t’y verrais-je ? Si tu passes au Rouquet. Claude très heureuse. Je t’embrasse. Claude. Bonjour, je suis au Rouquet. Claude, je passai par là. Je suis au Rouquet. Je pensais écrire un petit mot à Jacques Roubaud. Je suis au Rouquet, si tu peux passer. Je t’embrasse. Très contente de « Poésie ininterrompue » d’Emmanuel Hocquard, je t’embrasse. Très heureuse vraiment que tu aimes ce texte. Espérons que nous trouverons le moyen de dîner ensemble un soir !! (Cela me ferait très plaisir.) Je t’embrasse. Claude. Je vais acheter des feutres et du papier, puis je passe au Rouquet prendre le thé. Je t’embrasse. Claude, bonjour je suis au Rouquet avec Damienne. Ensuite je vais peut-être à la réunion d’Argile. T’y verrais-je ?? de toutes façons je t’embrasse. PS : ai beaucoup aimé ta prose pour B.N. Claude, je passai par-là, je suppose que tu dois enregistrer. Claude, je suis au Rouquet.

Claude Royet-Journoud était presque tous les jours au café Le Rouquet, boulevard Saint-Germain, c’est là qu’il donnait ses rendez-vous. Anne-Marie Albiach déposait dans sa boîte aux lettres, 1 rue du Dragon, des petits mots, parfois des pneumatiques, elle prévenait ainsi Claude Royet-Journoud de ses passages au Rouquet. Tout le monde savait que Claude Royet-Journoud était dans ce café, Le Rouquet était son bureau.

Francis Cohen